Améliorer l’observance
Savoir et expérimenter
Dr MERCAN Aline, anthropologue de la Santé
En coorganisation avec Alpes Santé

Un contexte redoutable : la défiance

L’observance, en particulier dans les pathologies chroniques, ne serait que de 50 %. Son coût en France serait de 2 milliards d’euros par an induisant 1000000 de journées d’hospitalisation et 8000 décès. Ces coûts s’expliqueraient par une escalade thérapeutique et la multiplication des complications. L’OMS considère actuellement que l’efficacité des interventions favorisant l’observance peut avoir un impact bien plus important que n’importe quelle découverte médicale. L’atmosphère de défiance vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique et des médecins supposés être à son service semble majorer la non-observance médicamenteuse avec des phénomènes particulièrement saillants dans le domaine de la vaccination ou de familles médicamenteuses sous le feu de l’actualité.

Des pistes simples d’amélioration de l’observance

• Objectiver la non-observance,
• En comprendre les causes
• Juger des enjeux qui lui sont liées
• Maintenir le dialogue avec son patient.

Les logiques de non-observance impliquent connaissances mais aussi croyances, émotions, influences sociales etc.

Les sciences sociales fournissent de précieux outils de compréhension qui, conjugés aux sciences de l’éducation permettent d’apporter diverses modalités d’action.

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