RÉVISIONS EN HEMATO Ganglion cervical / Electrophorèse des protéines
Ch dauriac

CAT devant la découverte d’un ganglion cervical

et

Electrophorèse des protéines : Que rechercher, pour quoi ? + une mise au point sur le déficit immunitaire commun variable, le plus fréquent des déficits immunitaires symptomatiques de l’adulte, est défini par une hypogammaglobulinémie primitive (par opposition à secondaire).

1- CAS CLINIQUE :

Monsieur Pierre, 69 ans, a découvert, ce matin en se rasant, une masse cervicale latérale gauche de 2 cm de diamètre.

Cet ancien fumeur, retraité d’Ouest France, est surtout connu des pneumologues pour BPCO traitée, avec un retentissement certain sur sa vie quotidienne.

Il vient vous consulter le jour même. Vous l’examinez, et, effectivement on retrouve une adénopathie parfaitement isolée en cervical antérieur gauche, sans autre adénopathie périphérique ni d’ailleurs splénomégalie, avec état général parfaitement conservé, sans signes généraux et à l’état bucco-dentaire discutable.

2- CAS CLINIQUE :

Elodie, 22 ans, termine ses études de Kiné sur Rennes. Hormis une hyposidérémie, d’origine gynécologique, chronique plus ou traitée, pas d’antécédent personnel médical.

Cliniquement, est découverte une masse ganglionnaire de 4 cm, non douloureuse à la palpation, bien mobile, en sus-claviculaire gauche, associée à d’autres ganglions significatifs remontant en cervical antérieur gauche. A l’interrogatoire, on apprend la présence de sueurs nocturnes abondantes depuis 3 semaines, apparement pas de fièvre et pas de perte de poids dit Elodie, mais ce dernier point n’est pas vérifiable, la patiente ne se pesant jamais…

A la question, est ce que les ganglions cervicaux sont douloureux à l’ingestion d’alcool fort, Elodie répond par l’affirmative.

Son papa, médecin généraliste du Sud Manche, inquiet devant une asthénie inhabituelle de sa fille associée à une toux persistante, décide de lui faire un cliché thoracique de face.

3- CAS CLINIQUE :

Monsieur MICHEL consulte son médecin traitant à nouveau; cela fait 5 fois cet hiver que ce jeune informaticien de 25 ans, sans antécédent remarquable ni sur un plan personnel ni sur un plan familial, présente un problème infectieux tantôt ORL, tantôt bronchique, avec à chaque fois nécessité d’un traitement antibiotique…

4- CAS CLINIQUE :

Madame JACQUELINE, âgée de 67 ans, est transférée, en urgence, du service de neurologie d’Avranches en neuro-chirurgie pour compression médullaire d’installation brutale avec niveau D7; le bilan près-opératoire standard comprenant NFS, IONO sang et bilan de coagulation est normal; la patiente est décomprimée chirurgicalement avec pose de tiges en titane. Le lendemain, l’hématologue d’astreinte est appelé pour discuter du dossier, l’interne ayant repéré des images ostéo-lytiques sur les radiographies du bassin de face